Retour sur Africa Check

Cette photo ne montre pas les 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali en juillet 2022

Le dimanche 10 juillet 2022, 49 militaires ivoiriens ont été arrêtés à Bamako par les autorités maliennes qui les accusent d’être des « mercenaires». Dans un communiqué publié le 12 juillet 2022, la présidence ivoirienne a demandé la libération « sans délai » de ses 49 soldats. Le texte des autorités ivoiriennes précise que la présence de ces hommes sur le sol malien entre dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la mission des Nations unies au Mali (Minusma). De son côté, l’ONU nie toute implication

C’est dans ce contexte que circule cette publication qui prétend montrer lesdits soldats ivoiriens « incarcérés au Mali ».

Capture d'écran de la publication

Photo mise hors contexte

Cette photo est présente sur Internet depuis au moins 2014, d'après les résultats de la recherche inversée d’image effectuée sur Tineye. Elle a été publiée ici, par le média en ligne malien maliweb.net. Selon le texte qui l'accompagne, il s’agit de « soldats maliens faits prisonniers par les groupes armés à Kidal », à la suite de l’attaque de bases armées du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) par des troupes maliennes. 


Aguibou Kouyaté, le secrétaire général du Syndicat libre de la Police malienne joint par Africa Check confirme la version de Maliweb. Il précise que l’image à été prise dans le contexte de la bataille de Kidal (21 mai 2014) et montre des policiers et quelques militaires maliens pris en otages, lors de la visite de l'ancien premier ministre Moussa Mara à Kidal. Ces « otages ont été libérés quatre mois après par la médiation des autorités algériennes qui les ont transportés à Bamako », précise Aguibou Kouyaté.

Republiez notre contenu gratuitement

Veuillez remplir ce formulaire pour recevoir le code de partage HTML.

Pour les éditeurs : que faire si votre publication est évaluée comme étant fausse

Un vérificateur de faits a évalué votre publication Facebook ou Instagram comme étant « fausse », « manipulée », « partiellement fausse » ou « contexte manquant ». Cela pourrait avoir de graves conséquences. Que devez-vous faire?

Cliquez sur notre guide pour connaître les étapes à suivre.

Guide des éditeurs

Africa Check fait équipe avec Facebook

Africa Check est un partenaire du programme de vérification des faits par des tiers de Meta pour aider à arrêter la diffusion de fausses informations sur les médias sociaux.

Le contenu que nous considérons comme "faux" sera déclassé sur Facebook et Instagram. Cela signifie que moins de gens le verront. Vous pouvez également aider à identifier les fausses informations sur Facebook. Ce guide vous explique comment.

Ajouter un commentaire

HTML restreint

  • Balises HTML autorisées : <a href hreflang> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type> <li> <dl> <dt> <dd> <h2 id> <h3 id> <h4 id> <h5 id> <h6 id>
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.
  • Les adresses de pages web et les adresses courriel se transforment en liens automatiquement.
limite : 600 signes
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain ou non afin d'éviter les soumissions de pourriel (spam) automatisées.

Voulez-vous continuer à lire nos vérifications des faits ?

Nous ne vous ferons jamais payer pour des informations vérifiées et fiables. Aidez-nous à poursuivre cette voie en soutenant notre travail

S’abonner à la newsletter

Soutenir la vérification indépendante des faits en Afrique